Socha, c’est le pseudo “hybride” de Sonia : “So” étant mon diminutif pro (merci Pier Pretti!). Aujourd’hui, c’est mon pseudo, pour les intimes. Pour ce qui est du “Cha”, c’est un hommage à une femme, parmi tant d’autres, qui m’inspire, de par sa personnalité avant-gardiste. C’est aussi une créatrice, anticonformiste, féminine, amoureuse, intuitive; Je salue sa capacité à faire évoluer la condition de la femme, à travers le monde : Coco Chanel.
Femme afro caribéenne, mulhousienne et entrepreneurE dans l’âme, mère de 3 amours, (mes astres solaires et lunaires), en quête de mes origines, de ma vérité, de sens et d’Amour: Je suis une enfant du Monde. Ma vie de jeune femme commence avec les bleus de mon enfance, qui sonnent et résonnent, comme une onde de choc. Je me suis anesthésiée, jusqu’à plonger dans un coma émotionnel tellement de fois, que le réveil était à chaque fois plus violent. Et la perdition de mon âme plus céleste. Mon choix : survivre ou vivre.
Plus mon âme souffrait, plus il était facile de se rapprocher du néant. Facile de se se créer une double vie imaginaire, pour fuir une réalité sordide. Il arrive un jour où la douleur est telle que 2 choix ultimes se proposent : vivre ou mourir. J’ai choisi la vie.
Moi, qui ai passé la majeure partie de ma vie à faire et à ne pas être, pour que ma présence soit tolérée, par peur d’être rejetée, j’ai envie de partager avec vous ce qu’a été mon existence sans être. Je voudrais en toute simplicité et humilité, dire ma vérité car les mensonges ont failli de me tuer. Je veux également raconter tout ce qui m’a oxygéné. Mes ami(e)s proches, en passant par l’amour universelle de ma soeur. La tendresse de mes enfants, ces rencontres qui m’ont chavirées, bouleversées et soigné mon coeur.
Ce blog ne raconte pas La Vérité mais ma Vérité.
A travers mes expérimentations de vie qui englobent les circonstances douloureuses de ma naissance. Entre les maux de mon enfance, mes premiers pas en tant que jeune femme, bercée d’illusions et d’ignorance, d’inconscience, j’ai flirté de très près avec la violence sous toutes ses formes… Des mots assassins, des maux physiques, des blessures émotionnelles et psychiques que je nommerai des « psycatrices » comme en parle pertinemment Florentine D’AULNOIS WANG.
Ces “psychatrices” ne laissent pas d’ecchymoses apparentes, mais elles laissent des bleus à l’âme, qui prennent significativement plus de temps à cicatriser, voir jamais, selon la profondeur de la blessure.
Je ne suis pas ce qui m’est arrivée
Bien heureusement, j’ai aussi collecté dans la boîte à souvenirs de mon existence, des moments de joie, d’amour, de paix, de situations cocasses, des fous rires et des rencontres d’âmes, que j’ai vu et qui m’ont vu. Et c’est ce que j’appelle la magie (= l’âme agit) de la vie. L’éveil de mes sens et ma soif de connaissance, m’ont précipité dans un tourbillon de questionnements et de cas de conscience, auxquels je n’ai pas toutes les réponses. Qu’importe, si cela doit servir à me faire grandir, je saurai en temps voulu!
Cependant, j’ai pu déposer certains sacs encombrants au cours de ce voyage initiatique, dont je ne cherche pas à atteindre une destination. Simplement un mieux-être, un bien être, un état de félicité, que je vis de plus en plus fréquemment, car j’ai choisi ce qui me fait grandir aujourd’hui. A 41 ans, je peux vous confier que ce qui m’anime : faire la paix avec mon enfant intérieur, cette petite fille blessée à qui je veux dire « rassure-toi, tout va bien se passer, je vais continuer à t’aimer, du mieux que je puisse ».
J’ai 41 ans et 3 renaissances
En 1978, en 1998 et en 2018. Ma vie d’avant, je peux la comparer à un champs de bataille que je m’attelai à peindre grossièrement en rose bonbon. Ma troisième vie, je la construis jour après jour avec toutes mes visions, mes victoires et mes doutes, mes expérimentations, mes leçons de vie, dans le respect de mon intégrité et de qui je suis. Elle est plus simple ma vie, c’est aussi plus difficile; mais j’essaye de faire de mon mieux. Et quand je la contemple… Je me dis que là d’où je viens et d’où je suis partie, quand on part de rien.. et bien..on a rien à perdre! Elle contient des couleurs mais celles-ci, je les ai choisi précautionneusement, en conscience.
Ce blog, c’est un album photos des émotions de ma vie d’avant et de celle d’aujourd’hui. Un partage de ma vie personnelle et professionnelle.
Déclaration de naissance et d’essence
Du plus loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours aimé écouter de la musique et écrire. C’est ce qui m’a sauvé de la prison de mes émotions. Ecrire, lire et écouter de la musique me rendaient ma liberté, car je pouvais m’éloigner de ma mort émotionnelle et m’approcher de l’amour universel. C’est comme une déclaration de naissance et d’essence. “La mort est une naissance” Nekfeu.
C’est mon lien entre ma lumière et mon ombre. C’est mon exutoire et mon abreuvoir en même temps. Entre ce besoin de partager ce qui m’a tourmenté et ce qui me sauve. J’ai aussi pris conscience que, quelque part dans le monde, quelqu’un attend sur moi pour allumer sa lumière. Car la mienne a été allumé par une âme soeur toujours présente dans ma vie: Edith. Elle m’a vu, comme je vous souhaite d’être vu un jour dans votre vie.
O delà des mots, je tire mon inspiration de ce que je vois, vis, sens, entends, goûte, hume comme émotions, sensations, dans des vies, dans ma vie, dans la rue. Je n’ai rien inventé, je transmets. Je suis une “passeuse de savoir”, une lanceuse de courants de pensée.
A 41 ans, j’aspire à vivre ma vie telle que je la définis
C’est une envie et un besoin d’être conforme à ce que mes sens me dictent, car eux ne me trompent jamais. Et puis, cela laisse place à un souffle de vie, de cohérence, non palpable, mais incroyablement vrai ; ce petit truc si particulier que je peux solliciter, en étant alignée face à l’uni-vers. C’est une ouverture sur une porte, vers un monde à explorer; tandis que j’ai passé des années à regarder dans le trou de serrure de ma peine.
Voilà 10 ans que je suis Consultante en Image et en Estime de soi
J’aime passionnément mon activité professionnelle et c’est mon parcours atypique qui m’a aussi permis de réaliser certains de mes rêves. Ce métier c’est un prolongement de ce que je suis, de ce que j’ai reçu et ce que je souhaite donner. J’ai appris ce métier en autodidacte dans un premier temps. Néanmoins, très vite, les dogmes sociétaux m’ont rappelé que sans certification, je n’étais rien.
Alors, mon bon sens m’a poussé à me former parmi les meilleurs, pour avoir une structure (ESR PARIS et Alain MOIZE maquilleur privé). De cette structure, j’ai élaboré ma propre méthodologie, en écoutant les besoins de ma clientèle et mon envie de servir une cause sensée.
Aujourd’hui, j’accompagne ma clientèle, de manière totalement atypique, grâce à mon premier métier. Il m’a permis d’acquérir un certain nombre de compétences en management des Hommes (10 ans), enrichies par des formations aux techniques de développement personnel, ayant fait leurs preuve, à titre personnel et professionnel (23 ans de thérapie. Et oui, c’est l’histoire d’une vie !).
J’ai compris à travers ce cheminement, que j’ai beaucoup d’Amour en moi. Je travaille à en avoir pour moi d’abord. Certains diront que c’est de l’égoïsme, moi je dirai que c’est de la bienveillance pour soi. On sait tellement bien en avoir pour les autres. La bienveillance est une richesse. Donc, richesse ordonnée commence par soi-m’aime.
Bienveillance: ne pas confondre avec gentillesse
Il est un mot qui est bien galvaudé avec le temps: la bienveillance.
Nom féminin qui consiste à disposer d’un esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers soi et autrui. Ce n’est pas acquiescer à tout va tel un béni-oui-oui. C’est acter dans l’intérêt du tout, dans le respect de soi et de ses limites, pour soi et pour autrui. La bienveillance c’est dire oui à la relation mais non à des comportements disfonctionnels. C’est prioriser les choses pour élever notre intégrité. C’est aussi dire non quand notre intégrité est touchée. Non étant parfois une réponse complète.
Définition de l’intégrité : Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait.
Chaque personne a le droit au respect de son intégrité physique et morale. L’intégrité se résume à être congruent entre ce l’on dit et ce que l’on fait. Pour être intègre, il ne suffit pas de le dire, mais bel et bien de le faire, même lorsque personne ne le verra. Elle se nourrit depuis le plus jeune âge, par l’exemplarité de nos parents et personnes ayant participé à notre éducation. Elle permet de renforcer nos valeurs morales, nos convictions pour devenir des adultes confiants, responsables de leurs actes, en conscience.
Le gain? Etablir et/ ou renforcer une relation de confiance avec soi et autrui. Se positionner dans sa capacité à dire oui ou non, fixer des limites pour marcher vers sa réussite personnelle et professionnelle. En conclusion: Mieux vaut “promettre peu mais tenir beaucoup” (merci Catherine Garzon). Réfléchir avant de s’engager. Ces 2 définitions sont des principes-clefs de l’ensemble du monde du développement personnel.
Je partage une porte qui a toujours été ouverte mais devant laquelle, j’ai passé beaucoup de temps à en chercher la clef. Une porte ouverte sur moi-même (moi-m’aime).
C’est aussi un moyen pour moi de continuer à accompagner celles et ceux qui sont aux prémices d’y entrer et qui hésitent encore, par peur et/ou méconnaissance de tout l’amour qu’il y a en elles/eux. Ici, il n’est pas question de donner des leçons. Mais au contraire, de partager ce que j’ai appris.
Et si cela peut être utile à d’autres. Tant mieux. De la même manière, si vous ne vous reconnaissez pas dans mes mots, c’est ok pour moi aussi. Pas de New Age, ici, non plus. Mais une forte envie de donner, à que ceux et celles qui ont envie de recevoir, en toute humilité. C’est que de l’amour pour soi, de soi. Comme dirait Nekfeu dans son dernier album, que j’écoute en boucle depuis des semaines: « t’es la première histoire d’amour qui se termine bien »