Toucher ses rêves du bout des doigts

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Je ne suis pas faites de ce que je suis mais de ce que je fais. Mon parcours de vie personnelle et professionnelle m’a appris que j’ai forgé celle que je suis, au travers d’expérimentations plus au moins douloureuses, inconfortables, mais aussi heureuses et apprenantes. Je fais le choix d’en parler librement. Se reconnaitra qui veut, qui peut.

C’est pourquoi, j’aimerai partager avec vous, ce que je vis depuis plusieurs semaines. Mon avant et mon après covid19.

Car je réalise à quel point on parle souvent du silence de l’univers, mais rarement de la surdité de l’humain.

Pourtant, des signaux, nous en avons eu et depuis longtemps. Ils étaient très clairs. Prendre soin de soi et exposer sa vérité n’est plus en option. Maintenant, les circonstances tolèrent que l’on entremêlent vie privée et vie professionnelle, sans masques, ni frontières virtuelles. 

Mes valeurs d’avant Covid-19

Je me rappelle du rythme effréné dans lequel je m’étais embourbée. Je voyais que j’osais plus, travaillais plus, dormais moins, mangeais moins. Jusqu’a ce que mes proches me fassent remarquer, que je n’avais presque plus que la peau sur les os. M’occuper de mes 3 enfants, restait une priorité, étant parent délégué et membre du comité d’administration du collège de mes fils. En effet, je surveille et veille mes merveilles. Je sais comme les phrases assassines que certains adultes peuvent prononcer à l’égard des enfants, peuvent blesser à vie un enfant.

Pourquoi? Parce que je l’ai vécu. Je sais que c’est mon rôle de veiller à ce que ma progéniture grandisse et s’épanouisse au travers de valeurs fortes constructives. C’est la raison pour laquelle, j’ai permis à mes enfants de s’exprimer. Moi, à qui on a retiré la parole, étant enfant. Alors, ils parlent les miens, ils expriment leurs émotions, ils contestent, ils débattent. 

Donc, j’assume le fait d’être régulièrement convoquée par le corps professoral, car leurs propos peuvent être rapidement assimilés à de l’insolence, quand ces mêmes adultes qui jugent, ont été eux-mêmes soumis dans leur enfance. Là, où des adultes éveillés y verraient de la repartie, de la réflexion, de l’intelligence émotionnelle. 

Le chagrin un virus mortel comme les autres

Cependant, après 3 ans d’arrêts pour m’occuper de l’éducation de mes enfants. 3 ans durant lesquels, j’ai failli crever de chagrin, tellement je me sentais vide. (Et oui, la société et  l’entourage nous rappellent consciemment ou inconsciemment qu’être mère au foyer, c’est n’être rien). Je me sentais inactive, inutile, alors que j’étais noyée dans les tâches ménagères, que j’appelle mes Travaux d’ Intérêts Familiaux (TiF). Et tout cela pour avoir le droit de jouer mes BMI (Bonne Mère Indigne), sans culpabiliser, devant une saison de la série Scandal ou Suits que j’ai dévoré avec grande illusion.

Femme, mère, entrepreneure : je n’ai pas à choisir

L’univers et mes proches savent au combien j’aime mes enfants. Mais ils savent aussi que j’aime mon métier. Et je me sens complète quand je peux mener les 2 de front. 

Donc, imaginez quelle difficulté pour moi,  de me retrouver réduite à m’occuper de mon foyer, sans avoir la moindre reconnaissance de celui qui partageait ma vie de surcroît. Celui qui ne voyait pas mon mal être, malgré nos 16 années de vie communes. Malgré nos vécus, nos luttes, nos blessures communes. Mais comment pouvait-il voir le mien, alors qu’il ne voyait même pas le sien. Et que je ne reconnaissais pas totalement ma souffrance.

Il m’aura fallu faire un malaise cardiaque, pour comprendre que tout pouvait s’arrêter comme ça. Du jour au lendemain. Sans que je ne puisse remplir ma mission de vie. Sans que je ne puisse ajouter mon coeur à l’ouvrage de ma vie. Et contribuer à l’essor du monde que j’imagine dans ma tête.

Un sursaut de vie

Il m’aura fallu un sursaut de vie pour venir à Mulhouse en vacances avec mes enfants.  Puis sentir mon coeur se serrer, à l’approche de la fin de notre séjour. 

Pour enfin prendre la décision, de ne plus repartir et quitter la belle Bordeaux.  Car ici, à Mulhouse, je me sentais en vie. Ici, j’y ai mes ami(e)s. Ici, j’ai une vie sociale, j’existe. Je ris, je souris, je suis interconnectée. je suis oxygénée.

C’est évident, Mulhouse on la quitte, mais on y revient toujours. Il m’a fallu l’annoncer à celui qui partageait ma vie et me mettre face à l’incompréhension, au jugement, à la tentative de me faire culpabiliser, douter.

Mais l’appel de mon âme, mon intention n’était pas de blesser et de faire basculer des vies. Mon intention était de retrouver un souffle de vie, après des mois d’asphyxie, et de maltraitante de l’être que je suis. Oui, on devient ce que l’on fait, pas ce que l’on est.

 

Accepter d’être aidée et ranger son égo

Nous sommes début août 2018 et j’ai peur car je réside à l’hôtel et une amie m’a sincèrement proposé de m’accueillir avec 3 enfants, ce qui m’a gêné fortement.

Moi Sonia, qui ait toujours tendu la main aux autres, hébergé les autres, soutenu les autres. Me voilà à la merci de ce détracteur dans ma tête qui me dit: “tu dois te débrouiller seule, tu n’as besoin de personne”. L’égo.. celui là quand il s’y met;; Il peut nous plonger dans une “merde-veille” sans nom.

C’est alors que je décide de rompre avec un mode de fonctionnement, en acceptant la main tendue. Ma soeur Edith, toujours à mes cotés, veille et me soutient.

Mes ami(e)s sont aussi ma famille

Il suffit d’une personne pour se sentir pousser des ailes. Et là, je mesure la chance d’en avoir eu quelques un(e)s.

Je constate l’entraide, la bienveillance, l’humilité, l’intégrité de ceux et celles que j’ai choisi, depuis plus de vingt ans pour ami(e)s. Ils/elles sont là, avec ce qu’il me reste de famille.

Et je crois plus que tout que je vais trouver un appartement, avec une chambre pour chacun de mes enfants, en hyper centre. de l’inscription aux écoles de mes enfants, jusqu’au rythme d’exécution de ma bulle de sécurité, je décide. Je suis précise, et réalise que cela fonctionne. Je suis une louve quand il s’agit du bien-être de mes enfants. Alors, je les sécurise. Je veille à mes merveilles. Mon tour viendra, quand le rythme sera pris.

Rien à perdre, tout à gagner

J’avance sans trop réfléchir, car je pars de zéro et quand tu n’a plus rien .. Tu n’as rien à perdre. J’ai peur, mais mon envie de dépasser cette étape est plus grande que ma peur d’échouer.

Parce que finalement échouer, finalement c’est facile. Mais moi, je veux réussir. Je veux retrouver de ma superbe, mon environnement professionnel. Mes ami(e)s, ma vie sociale qui me manquait tant. Moi Sonia, la femme active, la femme de terrain. Celle qui fédère. Je n’ai toujours fait que ça moi.

Se diluer avec le temps

En trois ans, le temps et l’environnement dans lequel je me trouvais à eu raison de ma personnalité. Je me suis diluée dans le temps et ma confiance en moi, mon estime de moi et mon image de moi, mon amour de moi avaient fondu comme neige au soleil.

J’ai compris que ce n’est pas la ville dans laquelle on choisit de vivre qui compte. Ce sont les gens avec qui l’ont est interconnecté. Les gens qui nous font du bien, nous élèvent, nous relèvent naturellement.

Mes enfants étant installés dans une routine scolaire, je prends le temps de me demander ce que je veux faire, qui je veux être. Surtout qui je veux être, car faire c’est inné en moi.  Cette fois je veux donner du sens. Je suis sortie de cette zone de confort très inconfortable et je choisis de faire autrement. Puisque je suis à court de  jokers de ma méthode foireuse. Ah ah ah ! Je veux juste le meilleur et me faire justice.

Oser dépasser sa peur et essayer autrement

Essayer autrement, pour obtenir un autre résultat.

Je décide de m’inscrire dans le réseau Bouge Ta Boite à Mulhouse et sans le savoir, j’allais embrasser le chemin de la vie qui me fait concrétiser mes désirs. Une vie où l’on peut parler business sans complexe, une vie pro où l’on se perfectionne, s’entraide, se recommande.

Tout ce en quoi je crois depuis des années, se matérialisait sous mes yeux. Il faut la provoquer sa chance. j’en ai saisi l’opportunité en devenant l’animatrice locale de ce réseau national. Dans notre cercle de travail, nos voix comptent, la bienveillance subsiste, un tri naturel s’est fait. Pourquoi? Car cette fois-ci, je ne laisserai personne éteindre ma lumière, notre lumière. 

Cap ou pas cap?

Il aura fallu d’un cap pas cap de May Reland, pour oser aller encore plus loin, plus haut et croire jusqu’à ce que l’impossible devienne visible. Je provoque ma chance, je sais le faire maintenant. Car je n’ai plus envie de regarder en arrière, j’aime celle que je suis et je reste focus sur celle que je veux devenir. Merci May !

Du coup, je travaille passionnément, ardemment, à la folie et la réussite est presque là.

Cependant, il suffira d’un autre arrêt. Celui des écoles pour que mon rythme stoppe net le 9 mars. J’accuse le coup et me sens frustrée, comme en 2018. Mais cela ne durera pas longtemps. Je me demande ce que je vais faire de toute cette boue… J’en ferai une merveille. Je construis, grâce à mes interconnexions professionnelles, amicales, et familiales, une autre façon de percevoir mon métier passion. J’adapte et teste d’autre façons de faire, en restant moi-même.

J’expérimente et ça me plait. C’est inconfortable au début, mais 2 mois plus tard, j’éprouve une satisfaction à m’être surpassée, avec les autres.

 Fondamentalement, ce confinement, je l’ai détesté, puis aimé. Ce n’est pas moi qui était confinée. Moi j’étais libre. Libre dans ma tête, dans mon coeur, libre d’asseoir les valeurs que j’ai inculqué à mes enfants, aux âges si cruciaux.

Conditionnée pour réussir

Depuis quelques temps, je mesure la chance que je me suis créée, de me conditionner à réussir, à me dépasser, à explorer des parts de moi que je ne soupçonnais pas.

Pourtant, moi, Sonia, je sais que je ne sais rien. Je sens simplement que je m’approche de mes rêves, à grands et à petits pas. En me lançant dans le bain de l’animation télévisuel sur le web. Merci François B. de Ligne 68 pour ta bienveillance. Merci Marie Eloy, fondatrice du réseau BtB, de m’avoir accordé cette première interview.

Merci à Emmanuelle Rallet, Présidente du réseau FCE, pour ton énergie et ta démonstration de sororité.Les membres du FCE Mulhouse et les bougeuses de France, qui se sont prêtées au jeu de l’interview.

Aux bougeuses du cercle de Mulhouse qui me surprennent de jour en jour. avec qui je co-crée.

Mais aussi mes artistes préférées qui ont signé présentes également, pour incarner aussi les rôles modèles actuels, dans l’entrepreneuriat au féminin, au sein de notre société. Vous êtes extra ordinaires.

Par ailleurs, j’ai envie de remercier à ma soeur Edith et mes ami(e)s pour leur soutien sans condition. Je vous aime

Vous vous reconnaitrez. On se sait.

Merci à vous qui me lisez, malgré la longueur de mes articles. 

Par ce biais, je découvre un univers et c’est vous tous qui me donnez envie, de m’essayer dans des contrées inconnues. Et j’aime beaucoup ça. J’apprends encore et encore. 

De la gratitude

En effet, j’ai une profonde gratitude pour ma mamoune, qui après 5 ans de silence douloureux qu’on s’est imposé, m’a dit pour la première fois durant le confinement: “Ma fille, j’ai confiance en toi, tu peux tout réussir”. Merci ma petite maman. Tu n’imagines pas comme ma petite fille intérieur à fait des bonds de joie à écouter ces mots! 

Quant à mes enfants, je leurs adresse un énorme merci. Car ils m’ont permis de m’organiser pour mes visios, mes webinaires à répétitions, mes calls et mes apéros skype (et oui , un peu de détente quand même). C’est dans ces moments que je mesure la pertinence de l’éducation que je leurs ai donné. Merci de me montrer que je n’ai  pas tout foiré (rires)!

Un grand merci également aux partenaires avec qui je partage une confiance et un respect de valeurs qui nous sont communes. 

Pour finir, un merci profond pour toutes ces femmes et ces hommes de l’ombre qui ont été sur le terrain, en étant peu nommés: les femmes de ménages, les routiers, les éboueurs, les assistantes maternelles consciencieuses, les ambulanciers, le personnel consciencieux des EPHAD, les caissièr(e)s, les animateurs sociaux. Et bien évidemment le personnel hospitalier qui n’avaient pour beaucoup, que leurs yeux pour parler et pleurer.

Le monde a besoin de vous, de nous.

Enfin, j’ai aussi une pensée pour toutes ces personnes qui nous ont quitté des suites de ce coronavirus. Mais j’ai une pensée pour toutes celles qui nous ont quitté par excès de solitude, excès de violence, excès de quarante Haine.

Le coronalove c’est aussi contagieux

Aujourd’hui, riche de ces expériences, par le biais du coaching en image et en estime de soi, je suis d’autant plus fière d‘accompagner des entrepreneur(e)s à donner le meilleur d’eux, à entreprendre leur vie autrement. Pour obtenir un résultat différent et salvateur. Dans ce monde qui me montre que pour subsister, il faudra plus que jamais cultiver notre différence, notre authenticité, notre singularité pour conserver notre santé mentale. 

Car il sera de plus en plus difficile d’être en bonne santé, dans cette société malade.

Il est clair que plus rien ne peut m’arrêter.

Alors mon conseil, par ces temps qui courent : Fortifiez-vous de l’intérieur, pour accueillir les évènements extérieurs au mieux. Respirez avec le coeur pour mettre de l’éclat dans votre vie. Aimez-vous. Valorisez-vous. C’est sans danger. L’ amour qui sauve, il est donc inutile de to amoureux/se, relevez-vous en amour pour vous.

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6 comments
  1. Bas les Masques Yessssss comme j’aime
    Une Mise à Nue comme j’Adore
    Je te félicite un mère Veilleux lâcher prise Dear Woman
    La Vie est un cadeau qui appartient à chacune à chacun et nos enfants ne seront vraiment heureux qui si nous le sommes alors Now STOP à la manipulation et que Justice Divine soit rendue ici et maintenant Seigneur Que Ta Volonté soit faite sur Terre comme au Ciel
    Amen Amine Aymen
    Love You

  2. Merci Sonia pour ton partage…je me retrouve beaucoup dans tes pensées et dans ton parcours…merci pour tes mots si justes et ta plu le si habiles. Bises Heidi

    1. Merci Heîdi! partager pour que progresser ensemble. En partageant, chacun(e) peut se reconnaître un peu ou beaucoup, à travers le parcours de chacun(e). De ce fait, on comprend que l’on n’est jamais seul(e). Grand merci à toi pour ton retour..

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