L’histoire de notre naissance nous est contée, par des protagonistes ayant vécu une multitude de scénarios. Que chacun interprète à sa façon, selon son degré de conscience..
Il est donc facile de croire l’interprétation de notre « storybirth », qui nous est tissé. Sans remettre en question les informations relatées. Sans penser un instant que cette version est peut être “samplée”. C’est ainsi qu’on vivote, en traversant les saisons, les années, jusqu’au moment fatidique où l’on se pose les questions existentiels. Des questions essentielles sur notre vie actuelle, passée et future, constatant être à demi éveillé(e) d’un songe, quasi comateux.
Notre histoire : un film presque parfait.
Je compare souvent la vie passée, à l’idée que je me fais d’une série télé, (un film c’est trop court !). Il faut un scénario, une mise en scène, des acteurs, des figurants, de la musique. Et bien entendu du suspens, des effets spéciaux. Et presque comme dans la vraie vie, on est empreint d’émotions communes (colère, joie, surprise, dégoût, tristesse, stupéfaction, etc.). Le leurre est presque parfait.
Pour information: j’ appelle ” effets spéciaux”, ces circonstances que la vie nous propose, qu’on ne contrôle pas; Mais qu’on aimerait bien parfois. Ce sont comme des coups de théâtre, dont on connaît la portée et l’impact. Mais il est souvent impossible d’éviter ou d’anticiper.
Votre vie est-elle une série pleine de suspens ?
Certaines séries nous font l’effet d’avoir mangé une pomme : rien, de transcendant. Tandis que d’autres prennent aux tripes, créant des palpitations, des émotions tellement intenses! Une préparation, « avant épisode », est nécessaire pour se délecter des 35 minutes qu’on va passer devant notre écran.
Téléphone sur silence, on remballe tout ce qui peut l’être. On se décharge de tous TIF*
Ps: (*j’appelle les TIF : Travaux d’Intérêts Familiaux= tout ce qui permet le bon fonctionnement de la cellule familiale. Tout en prenant en compte, toutes les personnes qui la compose) et de tous les engagements professionnels possibles et imaginables.
Voilà, dans ces conditions, on s’autorise à être.. moins productives…
focus sur le “comment”, exit le “pourquoi”!
C’est fou les rituels qu’on arrive à mettre en place, pour s’octroyer quelques instants d’illusions.
Parce qu’en fait, à être dans l’action sans cesse pour les autres, en répond à leur attentes. A spéculer pour tout et rien, on puise dans nos ressources déjà asséchées. Sans savoir comment remplir la jarre.
Bon! Cela étant dit, l’heure n’est pas au jugement de nos bagages transgénérationnels et de leurs précurseurs. Une femme re-belle qui se respecte, ne perd pas de temps à critiquer ce qui lui arrive ou se victimiser. Elle est trop occupée à se trouver. Elle se focalise sur le “comment?”, plutôt que sur le “pourquoi?” qui la détourne de ses objectifs.
Notre histoire commence par celles de nos parents.
J’ai expérimenté un certain nombre de situations, qui m’ont amené à la conclusion suivante. On devient ce que les autres attendent de nous. Car l’individu nourrit un besoin d’appartenance à un groupe, dans tous les domaines de sa vie. Et ce, même au détriment de son identité. Alors pour satisfaire le plus grand nombre, on s’éloigne de soi, sans vraiment s’en rendre compte.
C’est aussi peut être, parce que durant notre conception, nos cellules se sont imprégnées des fardeaux, appartenant à notre lignée familiale. Et il suffit de regarder ce que vivent, nos mères, nos tantes, nos grands-mères, pour nous donner une idée du type de scénarios qui a été écrit pour nous. De plus, tout est fait pour qu’on y soit fidèles.
On entendra donc ces sempiternelles phrases assassines, du genre« Ah, tu ressembles à ta tante, une vraie marginale ! ». Ou encore, « Tu es comme ta sœur, avec toi, j’aurai beaucoup de problèmes! », « Tu me déçois quand tu fais ça, on aurait dit ton père ! », « Le portrait craché de ta mère», « Regarde, elle a les même yeux que son grand-père » (et j’en passe). Toutes ces phrases nous cloître, un peu plus dans le carcan du schéma familial, propre à chacun(e). Pour avoir ce “senti-ment” d’appartenance et d’existence.
On passe ainsi notre temps, à chercher le moindre détail qui nous rapproche de notre modèle projeté. Aussi, par opposition pure, on cherchera à adopter un comportement diamétralement opposé, pour contester, pour protester, se justifier. Mais, ça ne marche pas ; au final, on reproduit quand même ce que l’on n’a pas guéri, à quelques dissonances près.
Tous les messages et signaux qui ne sont pas digérés ne disparaissent pas dans la nature. Ce serait si simple… Non, bien au contraire, ils se cristallisent, se sclérosent, à travers notre premier outil de communication : le corps. Ce corps parle de nous à la perfection si bien que tout y est inscrit, même ce que nos familles ne nous disent pas ou ne savent pas.
Tout est fait pour que l’on ressemble à nos proches.
Ainsi, il n’est pas anodin de retrouver des morphologies semblables dans certaines familles, ou, à contrario très distinctes. Ce qui laisse entrevoir que, si nous ressemblons à nos proches, ce n’est pas le fruit du hasard. Cela favorise la reproduction d’un certain nombre de systèmes de conditionnements, qui se perpétue au gré des siècles, dans l’inconscient collectif.
Exemple concret: j’ai connu des familles, où l’âge des femmes n’excédant pas 36 ans, sur plusieurs générations. D’autres, qui reproduisent précisément le même nombre d’enfants, que le couple que formait leurs parents. Avec des ressemblances physiques et comportementales frappantes, entre les enfants d’une génération à une autre. Une sorte d’enfilade de poupée russes à l’infini..
C’est pourquoi, je suis convaincue que chacune arrive sur terre, avec son lot de problématiques dont elle détient la clef de résolution. Pour elle même et pour sa lignée familiale.
Si l’on considère que chaque être porte une responsabilité, dans ce qu’il choisit de vivre. Et qu’il relève donc de son unique responsabilité, de rompre ses schémas dupliqués et dysfonctionnels. Il n’y a plus de fatalité, plus de victime, plus de bourreau, plus de sauveur.
La société nous joue son rêve. Il nous incombe de faire vivre le nôtre. En s’éveillant, en changeant à l’intérieur de nous, pour se créer un autre destin. En effet, les générations qui suivent, nous en remercieront. Et quand on y pense, elles n’ont pas à porter ce que nous n’avons pas réglé à notre échelle. Nombreuses sont celles qui n’ont pas appris à être heureuses. Mais c’est un pari à prendre, où l’enjeu permet à chacune d’être soi même, telle que chacune le définit. Avec ses propres convictions et sources d’épanouissement.
“Pour être heureux, un enfant ne doit pas grandir à partir de nous, (avec nos peurs, nos limitations, nos projections). Mais plutôt à travers nous”.
Cependant, il s’agit d’accepter que la voie (voix) de la guérison passe par la vérité. (vous savez, celle qui dérange). On se retrouve face à un choix cornélien : « Dois-je fuir ce qui me poursuit ou dois-je affronter mes démons? (qui ne comptent que sur moi, pour se nourrir de mes peurs).
Vous comprendrez qu’on ne jette pas des habitudes, prises pendant des années, à la fenêtre. Sous peine de les voir revenir au galop. Il faut leurs faire descendre l’escalier de notre for intérieur, une marche après l’autre. Et les raccompagner à la porte, avec conviction. Les affronter nécessite de faire preuve de résilience et a fortiori de croire en soi, plus fort que ses peurs.
Certes, la mauvaise nouvelle est que nous sommes programmées, pour nous conformer aux modèles de vie de nos familles. Souvent restrictifs et limitatifs. Le déni, les non dits, les mensonges, les « black out », sont autant d’obstacles, qu’il faut regarder en face. Pour les dépasser et continuer à avancer. Et ne rêvons pas, dans chaque famille, il y a un squelette dans le placard ! Je n’échangerai le mien avec celui de personne.
Le but ultime: être heureuse.
`Mais la bonne nouvelle est que cela n’est en rien une fatalité. L’univers attend de nous que nous soyons heureuses. Non pas en traquant un bonheur extérieur à soi, à chaque coin de rue. Car le risque et de passer sa vie à s’émoustiller, d’une quête de pseudo bonheur à venir. Plutôt que de vivre heureuse l’instant présent.
On a toutes pensé un jour : « quand je serai riche, j’aurai mon mari, ma maison et un bon travail. je serai enfin heureuse ». Et c’est là que l’on se leurre, malheur ! (mal-leurre).
Car notre capacité à être heureuse est intrinsèquement liée à nos croyances et conditionnement. On ne peut donc pas inventer ce qu’on a pas reçu. Par conséquent, on se contraint machinalement à chercher le bonheur à l’extérieur de soi. Alors qu’il suffirait de cultiver l’amour de soi. Assez, pour s’autoriser à laisser toutes les richesses, entrer en abondance dans nos vies. Personne ne détient la clef de notre bonheur, mis à part nous.
- Pour voir les mensonges et malheurs qui se baladent dans nos vies, il faut d’abord se poser les questions suivantes.
- « A quel niveau de mon existence je me mens ?
- En quoi je me trahie ou je fais preuve de déni au sujet de mon être ?
- Quelle est la personne que je veux être pour servir au mieux la conscience collective ?»
- Si la réponse à ces questions est « Nan, ça va, tout va bien ! »
- Continuez de faire ce que vous étiez en train de faire avant la lecture de cet article.
Néanmoins, si la réponse fait remonter des peurs, des doutes et une envie de désserrer ce frein à main?Continuez à lire, ça peut vous intéresser !
Oui, il n’est pas facile de se choisir puisqu’ on a tellement été ce que les autres attendent de nous. On craint de lâcher cette branche malade et inconfortable, contre l’idée d’une branche saine. Pourtant, une vie sereine, regorgeant d’émotions vraies, simples certes, mais constructives, serait le saint graal pour notre âme.
Mais pourquoi se dire oui ?
Parce que c’est le second symbole d’union qu’on se fait à soi même, après la naissance. La différence est que ce deuxième “oui” se fait en conscience, pour soi et pour le bien de l’humanité. Car notre vie commence, quand on définit notre quête de sens. Si on s’aime, qu’on est aimée, qu’on a une vision claire de notre mission et qu’on marche notre parole, cela nous permet de valoriser notre identité propre. On participe au tout que forme l’Uni-vers. C’est aussi permettre à d’autres femmes, d’entrevoir ces changements pour elles-même.
Cette seconde naissance n’exempt pas les êtres que nous sommes, de toutes les douleurs émotionnelles, physiques et spirituelles. Ce passage (pas du sage) doit être nécessairement inconfortable, pour en apprécier les bienfaits et petits bonheurs. (Tel un accouchement).
Parce que ce choix de vie nécessite de laisser tomber les masques des mensonges qu’on a gobé. En brandissant notre scénario parfait, devant soi-même et devant tous les autres, par égo. Et cette comédie, tragique pour certaines, pathétique ou encore simpliste pour d’autres, s’est jouée avec notre complicité. Parfois consciemment ou inconsciemment.
spectatrice ou actrice de sa vie ?
Parce qu’être le parent pour soi, dont on avait besoin quand nous étions enfant, relève de notre responsabilité. Le passé doit rester derrière nous. Regarder intempestivement dans le rétroviseur de notre voiture pour arriver à bon port est suicidaire.
Par conséquent, dire non à l’inacceptable plutôt que de grimacer intérieurement. C’est une preuve de bonne santé dans cette société malade !
Finalement, c’est accepter que, plus qu’être spectatrices, nous sommes nées avec un pouvoir.Celui de décider qui l’on est, ce que l’on veut faire, comment on veut le faire et où l’on doit et veut être. C’est beau de prendre conscience qu’on crée notre vie. Elle n’est que le reflet de ce en quoi l’on croit.
Je décide, je choisis.
Décider de créer le meilleur pour soi, mérite cette mise à nue de l’âme. Fatiguée de se cacher, de se diminuer, de se diluer, pour satisfaire le dessein d’auto destruction, pré-établi par d’autres.
Quoiqu’il en soit, ça fait mal de lâcher le voile de l’illusion, il faut être réaliste. Mais dans la vrai vie : on bâtit des fondations d’ « Amour Véritable » solides, viables, fiables, petit à petit. Sans jamais plus vouloir se retourner sur les expérimentations douloureuses, redondantes du passé. La gifle qu’on attendait dans notre scénario passé ne frappera plus jamais.
Quand la magie opère..
On comprend qu’après la période de « No Woman’s Land émotionnel » qu’implique une telle démarche, les fondations que l’on construit, sont indéniablement solides, réelles, fiables. Elles ouvrent la voie des possibles. L’essentiel est là, devant soi, dans le présent, et c’est simplement un état de fait.
Un sentiment impalpable s’offrant à soi, sans qu’aucune émotion d’intensité ne soit utile pour la parfaire. La magie opère. Il est alors possible de donner vie à ces trois mots magiques, qui prennent tous leurs sens. L’espace d’un instant parfaitement imparfait. Et c’est parfait comme ça : « je suis heureuse ».On comprend qu’être heureuse se vit et ne se cherche pas. C’est une route qu’on embrasse, en direction de tous nos sens premiers. Notre intuition ne nous trompe jamais et nous guide, pour honorer notre divin féminin au service du monde
Alors, Mesdames, quand vous penserez : « oh lala, il faudrait un miracle pour que j’ai le courage d’entreprendre une telle démarche !» Regardez vous dans le miroir… En vérité… Vous êtes le premier miracle de la vie. Et si vous avez encore besoin de nourrir votre foi en vous, commencer par écouter « Flawless » de Bee ? Il est temps de transformer le négatif de votre vie, en positif.
C’est un bel hommage aux femmes dans toute sa splendeur.Nous sommes nées Merveilles.
Vous sentez-vous prêtes?