Vérité, mi amor.

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Il parait que ce l’on fuit, nous poursuit. Et que ce à quoi on fait face, s’efface.

Peut être parce prendre nos responsabilités envers nous même implique de retirer le masque du mensonge. On apprend aisément à se sentir responsables de fardeaux qui ne nous incombent pas.  Mais quand il s’agit de saisir la torche de notre propre destin, prendre la poudre d’escampette en tente plus d’une. Alors, sortir la pelle et la pioche, pour y enfouir les non dits, les dénis et autres maux qui nous concernent, semble être la réponse qui colmate toute angoisse. Même si ce n’est que de courte durée. 

Puis le temps passe, les années passent et ce rituel que l’on croit avoir domestiqué, montre des signes de dysfonctionnement. Car à se concentrer sur l’effet d’une douleur, on en oublie d’en chercher la cause. L’effet prend ainsi une place disproportionné dans notre existence, à tel point que ça étiole, étouffe, consume. Jusqu’à ce choix ultime à faire face à cette problématique : Vivre sa vérité ou exister par son mensonge ?

Mais pourquoi la vérité effraie t’elle ?

Parce que la vérité peut briser un monde d’illusion que l’on se construit pour survivre. Telle une aiguille qui perce le secret du pécher, parfois jugé inavouable. Alors, on préfère couler la boîte de pandore un peu plus profondément pour s’assurer qu’elle ne remontera pas à la surface. Mais ce que nous fuyons nous poursuit. Tôt ou tard.

Mais que fuyons nous au juste ? La vérité ? Ou la possibilité d’entrevoir un présent différent ?

L’habitude de pédaler à l’envers, avec tout ce que cela comporte comme difficultés, semble plus rassurant que de pédaler dans le bon sens.

La vérité engage à actionner vers La quête du Moi Sacré. Le mensonge quant à lui, invite à rester spectatrice d’une pièce de théâtre, figée dans le temps, déterminée à ne plus rien ressentir. Tout cela, pour conserver l’illusion ne pas souffrir d’avantage. Voilà comment le mensonge d’une vie peut être entretenu : par omission, dénie et rejet de qui l’on est réellement.

Etre responsable pour accepter son authenticité.

Refuser cette responsabilité c'est :
  • Se rejeter soi même.
  • Valider que la peur dirige et contrôle notre vie.
  • S’interdire de vivre et d’exprimer librement ses dons pour servir l’univers.
  • Entretenir l’idée que la vérité tue, qu’elle rend despotique face aux épreuves, au point de croire qu’en cas d’échec, la mort nous sourit. 

Parce qu’en fait, ce qui fait réellement peur, c’est l’idée qu’il faille se tenir au bord du précipice. Sans savoir si l’on est prête à sauter. Mais qui vous demande de sauter ? La vérité n’attend pas de vous que vous soyez suicidaire, voyons. Elle escompte, peut être, simplement que vous vous rendiez au bord du précipice pour aller à la rencontre de l’amour véritable que vous vous portez.

Et que vous vous asseyez là, à contempler votre authenticité, à admirer votre vérité, qui vous a affranchi de tout jugement. Devant vous, se dresse un vrai “vous” qui est au delà de tout ce que vous savez. Un “vous”, capable de changer son univers virtuel en ce qu’elle croit. Elle sent et sait ce qui est vrai, sans l’aide des mots, en pleine connaissance silencieuse. En pleine conscience du pouvoir créateur qui émane d’elle.

C’est là qu’elle se sent en communion d’amour avec tout ce qui existe, immunisée de tous les maux, reconnaissante que la vie soit généreuse avec elle. Le rêve est possible maintenant, en cet instant, car elle l’a décidé. 

Après la pluie, le beau temps.

Prendre cette responsabilité n’est pas sans conséquences positives: cela transmute le présent, l’avenir et assure la guérison des certains maux du corps et de l’esprit. Pour soi et pour les générations qui nous succèderont. Elles bénéficieront de ces biens-faits, de manière pérenne.

apprendre à se connaître

Par conséquent, dire simplement « ça suffit ! Je ne veux plus de ça dans ma vie ! » ne sauve pas. Pour parfaire cette quête de vérité sur soi, la résilience est nécessaire pour affronter la tempête. Le calme lui succède toujours.

Marcher sa parole : un droit et un devoir

C’est le prix à payer pour embrasser l’idée que la lumière éclairera toujours l’ombre. C’est aussi accepter que la Vérité n’a pas à être crainte, car la Vérité n’est que la torche et non le feu. Le feu c’est Vous, pourquoi donc craindre d’aller à la rencontre de son essence pure ? Ce feu peut vous animer si vous l’acceptez. Il peut aussi vous consumer de l’intérieur, si vous rejeter cette partie de vous.

S’offrir la vérité est le plus beau des cadeaux d’amour que l’on puisse se faire : C’est un gros « je t’aime » qu’on se fait, dont la valeur est à la hauteur des efforts fournis. On peut voir cela comme une chance à saisir, plutôt qu’un risque à prendre.

“Si la vérité blesse, le mensonge tue”

Oui la vérité peut faire peur et mal. Le droit, de nos jours, se prend et le devoir aussi. Parce que le mutisme des maux, devient complice du silence, qui rend sourd. Ils finissent tous deux par assassiner  votre liberté d’être vous même. Cela demande du courage d’écouter le murmure de la vie, masqué par les hurlements des maux de notre existence.

Exister plutôt que de vivre est une prouesse défiant toutes règles de vie. C’est une maîtrise de Soi qui libère, qui élève, qui offre une multitude de choix de rêves. Car la vérité, au fond, c’est de l’amour qu’on se porte, qui illumine ceux qui recherchent ce propre amour d’eux même. A contrario, il peut irradier ceux qui cauchemardent éveillés et souffrent de l’absence de cet amour sacré, préoccupés à sauvegarder de leurs illusions coûte que coûte.

La vue de cet amour leur rappelle à quel point ils se rejettent. Alors, ils se condamnent, entretiennent leurs mensonges, méticuleusement, les protègent avec conviction. Pour au final faire le serment de désintégrer consciemment ou non, toute entité reflétant le contraire : cela s’appelle le désamour de l’âme.  

Se connaître pour se reconnaître

Car reconnaître cet amour chez l’Autre, reviendrait à se reconnaître soi même. Nulle vérité n’est possible sans puiser au fond de l’âme. C’est comme vouloir défaire un nœud sans chercher à savoir comment il a été fait. Ainsi, chacun a la responsabilité d’en découdre, avec sa sécurité illusoire pour renouer  avec sa propre réalité « secure ». Une réalité créée par l’esprit, qui ne devient vraie que pour soi, en soi.

Et puis, l’amour naît, se fraye un passage, jaillit, rejaillit avec des petites émotions vraies. Et des millions de cellules vivantes bienfaitrices s’activent, contagieuses  à souhait pour soi, puis pour certains. Pour d’autres, la douleur résidera dans la résistance à s’y refuser. 

Quand on se choisit, la peur veut sa revanche : c’est être sage que d’accepter de faire ce tandem avec elle, tout en sachant que la foi et la paix cultivées en soi, deviennent indomptables face aux épreuves. On sait qu’on ne sait pas tout et ça va aller. Car l’important étant d’être conscient que l’on s’aime, que l’on est aimée. Et que pour tout l’amour qu’on a semé, on ne peut récolter que de l’amour.

Indéniablement, si l’amour c’est notre vérité, exister est une belle façon de s’honorer.

Et vous ? Vous faites quoi pour vous honorer ?

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1 comment
  1. Yessssss excellent article qui vibre et résonne de sens pour moi – true après avoir épluché toutes les couches tel l’oignon il reste le cœur du chœur et c’est ok c’est bon ENFIN
    S’honorer c’est se respecter et agir avec tendresse douceur et donc amour pour SOI ensuite les autres
    BIG LOVE

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