« Le miracle de l’amour, ce n’est pas d’aimer un homme ou une femme : c’est de s’aimer juste assez pour être capable d’aimer vraiment une autre personne. » Roger Fournier
Mais pourquoi a-t-on du mal à se choisir, en toutes circonstances ?
Souvent prises dans la spirale du « faire », on en oublie presque d’ « être ». Et c’est ainsi que nous faisons le choix, de laisser le poids des obligations, détourner notre attention,de nos réels besoins fondamentaux. Cette période de « néant psychédélique », qui peut durer quelques chapitres de la vie de chacune, engendre une dépréciation de nos émotions,dépourvue de sens et de discernement, face à ce que l’on vit.
On ne sait plus ce qui est bon pour soi, ce qui nous fait du mal, on se fuit sans réaliser que ce rêve cauchemardesque, aux allures de vieux polars, entremêle un ensemble personnages empreints d’ambiguïté et de situations rocambolesques sans issue :
Aimer devient donc un crime, être aimée terrorise, et s’aimer… relève de l’énigme ! Tordons le cou aux : « j’peux pas faire » « j’dois pas faire» et les « j’sais pas faire ! ». Peut être qu’avant d’aimer les autres, la logique voudrait que l’on commence par soi même ?
Dites salut, ciao, adios, bye au “Monde d’Alice aux Pays des Merdes veilles“… Et si vous hésitez à quitter ce film à budget réduit, ou que parfois la nostalgie vous gagne, rappelez vous qu’il y a le « de » entre Mer et Veilles. Cela résume assez bien ce que vous viviez à ce moment précis : des emmerdes et vos sens étaient en veille !
Mesdames, bienvenue dans le monde réel : un monde qui vous veut vraiment du bien.
Un univers où les émotions se vivent, se ressentent, se voient, s’expriment. L’amour de soi se trouve au bord du précipice, là ou il faut parfois risquer de tout perdre pour tout gagner.
1. Dresser le bilan.
Qui ne se mesure pas, ne progresse pas
Faire l’introspection des objectifs que nous nous étions fixé il y a 1 an et dresser un bilan objectif de la situation n’est pas toujours chose aisée. Qui n’a pas essayé d’esquiver ce moment fatidique, en pensant tout bas ? : « Oh lala, déjà ?!! Pas maintenant ! Je n’y suis pas encore… »
Cependant, nous avons toutes eu un moment dans notre vie, où tout semblait nous contraindre, à regarder la réalité en face.
En fait, si l’on s’autorise à y croire, nous créons ce moment pour vérifier si la dead line est respectée. Il y a toujours un élément déclencheur, qui crée un changement notoire dans notre vie (mariage, séparation, décès, naissance, situation professionnelle).
Cela nous permet de nous repositionner dans notre état émotionnel, physique, psychique et mental, tel un funambule sur le fil de la vie recherchant l’équilibre.
L’heure est aux confidences face à soi même, si bien que l’évidence d’un choix s’impose ; pour infirmer ou confirmer le fait d’être spectatrice, d’une vie ne renvoyant pas notre idéal. Ou au contraire,affirmer nos choix porteurs, dans une suite logique de construction personnelle.
Et oui. On comprend que « qui ne se mesure pas ne progresse pas ! »
2. Accepter la situation pour la faire évoluer.
Je change mon attitude face à la Vie
Après avoir fait un état des lieux concluant de la situation, il arrive qu’on perde pied face à ce constat, ne sachant pas par où commencer. Commençons par le début :
Un changement de situation commence par une acceptation totale de celle-ci.
Accepter ne signifie pas : « oui, je suis d’accord avec ce qui se passe » ; Il s’agit plutôt d’accepter la situation telle qu’elle est, par état de fait, pour permettre de faire évoluer la situation de manière positive.
En somme, cela veut dire qu’il est temps de changer son attitude face à la vie car vous êtes la seule Artiste-créatrice à décider pour votre Vie.
3. Ritualiser des “Me Time” quotidiens.
Spiritualité et force féminine, respect des émotions : « Je suis une femme mature, je peux faire tout ce qu’il me plait »
Le « Me Time » est un moment pour soi, destiné à honorer notre nature féminine.
Dans un idéal absolu, une mère ou la figure représentative apparentée est sensée apporter à son enfant l’estime de soi (je connais ma valeur )
Un père, quant à lui, est sensé apporter la confiance en soi (« je suis capable de)
C’est pourquoi, l’interprétation que chaque individu se fait de ces 2 valeurs, est intrinsèquement liée aux transmissions de croyances et de conditionnements, légués par leurs parents ou figures représentatives.
Néanmoins, quelque soit le parcours émotionnel de tout à chacune, il nous appartient de choisir de rompre avec ces schémas limitatifs et de se positionner en temps que Créatrice artistique, de la toile de sa Vie.
Car être spectatrice, anesthésie notre capacité à créer des évènements positifs, à court, moyen et long terme. Etre spectatrice, c’est concéder un pouvoir à autrui, d’être le scénariste de notre vie. Faire le choix de se responsabiliser c’est invoquer « vouloir c’est pouvoir ». Le pouvoir créateur nécessite de ritualiser des actions dans le but de se rapprocher de sa spiritualité, de sa force féminine et masculine, de ses émotions souvent réprimées dans l’enfance.
Alors, on fait tout ce qui nous fait réellement du bien, par amour de soi :
Ecouter une musique positive, une danse rythmée du matin, une activité sportive, une pensée positive, de la lecture, s’entourer et discuter avec des personnes qui sont dans la même dynamique que nous : Passer du temps avec soi, ça ressource et renforce le « Girl Power », qu’on chantonne dans notre tête! C’est la libération de l’âme et du corps, chaque fois un peu plus fort : « je suis une femme mature, je peux faire tout ce qu’il me plait ! »
4. Limiter les conflits d’ego.
Vous ne pouvez espérer un meilleur résultat d’une action déjà menée par le passé, n’ayant pas fonctionné.
Concrétiser des situations positives requiert de changer fondamentalement ses pensées, ses habitudes et son attitude. Ensuite, on se doit de les ritualiser : « Oui à l’action, non à la procrastination ! »
- Commencer par valoriser son image pour refléter de l’extérieur qui l’on est de l’intérieur : faites le tri dans votre garde robe et faites de la place pour la nouveauté.
- Ne vivez plus dans le passé ! Faites don de vos vêtements trop petits, trop grands, élimés à des œuvres humanitaires ou organiser un vide dressing, pour les plus courageuses. Laisser entrer la nouveauté dans votre vie. Le vide appelle le plein !
- Compléter votre démarche de quête de Vous: prioriser des objectifs raisonnables dans un premier temps, à court terme. Les écrire, pour garder en tête le but ultime : Etre celle que l’on veut sincèrement être.
- Poser sa propre définition de la femme accomplie prospère et s’y tenir.
- Accorder du temps à votre bien-être, en passant outre un certain nombre de conflits inutiles, susceptibles de nourrir votre égo.
- Garder son énergie pour des causes salvatrices, élévatrices
- Apprenez à dire non simplement, plutôt que « oui, mais ».
- Préserver sa paix intérieure, car après tout, ce qui compte, c’est d’être heureuse.. pas d’avoir raison !
5. Croire en soi en toutes circonstances.
« Je suis forte, intelligente, intéressante et capable »
Nombreuses sont celles qui ont appris à croire en une entité supérieure,(communément appelée Dieu ou l’univers etc.) et à croire en l’investissement de biens matériels. Cependant,peu sont celles qui ont eu l’opportunité de croire en elle-même. Pourtant,miser sur soi, constitue une valeur des plus sûres, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire.
Parce qu’une femme qui se reconnaît et se sent valorisée, pour qui elle est, donne foi en ses capacités à prospérer dans tous les domaines de sa vie (santé, joie, bonheur dans le relationnel, financier, matériel).
Elle permet aussi à d’autres femmes, de créer leur propre prospérité. Puisqu’il émane d’elle, une magie bienfaitrice (langage verbale et non verbale). Cela se traduit par un grand “OUI, c’est possible pour moi aussi”, car je suis forte, intelligente et capable ». ” Je suis le miroir de ce que je vois”.
Ainsi, en prenant conscience de sa valeur, ses atouts, de ses axes de progrès, cela forge le respect qu’elle a d’elle même e sa confiance en elle. Et cela fortifie aussi son temple de croyances constructives et son identité propre. Par conséquent, les doutes et les peurs cèdent la place la confiance en soi et l’estime de soi. L’ombre laisse place à la lumière. Elle peut voir le monde dans toute sa splendeur : un authentique reflet d’elle même.
Le cadeau? Accueillir sa dimension d’amour.
La femme trouve son équilibre grâce :
- son côté masculin (« le faire »)
- son coté féminin (l »être »)
Indéniablement, nous savons “faire les choses“, et même très bien. Pourquoi culpabiliser? In facto, l’acceptation de notre pouvoir masculin libère notre pouvoir féminin. Et vice versa.
L’un cohabite avec l’autre et crée l’harmonie. Douceur et fermeté, Yin et Yang, donner et recevoir.
Dans ce sens, la femme contacte sa vraie dimension d’amour : elle peut s’aimer, aimer et peut être aimée en toute liberté : voilà l’histoire d’un amour qui ne finira jamais.
Et vous, êtes-vous prêtes à recevoir votre cadeau?